Bio-Evolution

Plasmodium typage

Référence
BE-A988
Conditionnement
25 tests par kit
Acide Nucléique
ADN
Marquage CE
oui
Contrôles
Contrôles positif et d'extraction cellulaire inclus
Test
Qualitatif ou quantitatif
Espèces détectées
P. falciparum, P. vivax, P. ovale, P. malariae, P. knowlesi
Différenciation des espèces
oui
Validé sur
Prélèvements humains de sang total
Sensibilité
10 copies/μl

 

Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie infectieuse grave parfois mortelle, causée par un parasite du genre Plasmodium (embranchement des Apicomplexes) et propagée par la piqûre des moustiques du genre Anopheles. Le parasite se développe dans les cellules hépatiques avant d’infecter le sang, en colonisant et en détruisant les hématies. Parmi les nombreuses espèces de Plasmodium répertoriées, cinq d’entre elles sont capables d’infecter l’espèce humaine : P. falciparum, P. vivax, P. malariae, P. ovale et plus récemment P. knowlesi. P. falciparum est l’espèce la plus virulente et est responsable de la majorité des décès.

 

Le paludisme est endémique dans les régions intertropicales d’Amérique, d’Afrique et d’Asie et touche principalement les zones défavorisées. L’Europe ne connait quant à elle que des cas de paludisme d’importation.

 

Les manifestations cliniques du paludisme sont variées. Caractérisée par des épisodes fébriles aigus, cette maladie engendre des fièvres, pouvant s’accompagner de maux de tête, de douleurs musculaires, de toux, de diarrhées et de vomissements. Des cycles alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est " l’accès palustre". Le paludisme provoqué par P. falciparum peut être fatal s’il n’est pas traité. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent obstruer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme, souvent mortel.

 

L’examen microscopique d’un frottis sanguin et d’une goutte épaisse constitue la méthode de référence du diagnostic du paludisme. Ces méthodes sont cependant longues et nécessitent du personnel compétent. Des techniques alternatives, notamment basées sur le principe de l’immunochromatographie, ont ainsi été développées au fil des années dans le but de réduire le délai d’obtention des résultats. Toutefois, ces tests de diagnostic rapides ont pour principal inconvénient un manque de sensibilité et peuvent, par conséquent, induire des résultats faux-négatifs. C’est pourquoi tous les résultats négatifs doivent être confirmés par une autre méthode de diagnostic. La biologie moléculaire et plus particulièrement la technique de PCR occupent ainsi une place de choix dans le diagnostic de la malaria, notamment grâce à une sensibilité accrue et à la possibilité de différencier les espèces de Plasmodium. En effet, certaines espèces, et plus principalement P.falciparum, sont plus virulentes et nécessitent des traitements rapides et adaptés. De plus, la PCR en temps réel permet aujourd’hui de quantifier rapidement la charge parasitaire, permettant de suivre l’efficacité d’un traitement, et d’être plus spécifique, notamment dans le cas de co-infections. Dans ce contexte, l’utilisation du coffret de PCR en temps réel Plasmodium Typage Bio Evolution permettant la différenciation des cinq espèces, en moins de 80 min (hors extraction ADN), présente un intérêt majeur pour le diagnostic du paludisme.